Célébration du centenaire 1918 – 2018

Dans le cadre des commémorations du centenaire de la fin de la grande guerre le 11 novembre 1918,  CHATEAU-PATRIMOINE vous invite les 10 et 11 novembre prochain à venir en Famille découvrir l’exposition préparée par Armand BOULANGER qui rend hommage et mémoire aux sacrifices des habitants  de CHATEAU et de la FRANCE.

Exposition au premier étage de la tour de Château

Samedi 10 et Dimanche 11 Novembre 2018

Rétrospective année par année des deux guerres (14-18 et 39-45)

Impacts sur la vie à Château et sur ses habitants

  • Samedi de 9h à 12h puis de 14h à 18h
  • Dimanche de 14h à 18h

(commémoration au monument aux morts à 11h15 dimanche matin)

convoi de blesses sortant de la gare de Cluny

Dans l’été de 1914, un assassinat terroriste a lieu en Bosnie-Herzégovine, fait divers en soi, courant à cette époque, mais qui va déclencher spontanément des guerres en Europe. C’est ainsi que le 3 août 1914 l’Allemagne déclare la guerre à la France.

La mobilisation est rapide : le marteau reste sur l’enclume, la charrue dans le sillon, juste le temps d’embrasser femme, enfants et parents et les voilà partis nos braves soldats, ils sont certains d’être à Berlin dans les quinze jours et de retour pour la fête de Noël, en fait ils n’iront pas plus loin que la frontière et Noël sera une chimère. Ils ne savent pas qu’un carnage les attend, et que la misère entrera dans les maisons.

Après les combats sur la frontière belge, une ligne de front s’étend de la mer du nord jusqu’à la frontière suisse, s’étirant sur près de cinq cents kilomètres. Les combattants « s’enterrent », c’est une guerre de position, d’usure, illustrée par les grandes batailles comme Verdun, la Somme, la Marne, le Chemin des Dames, l’Artois, les Vosges, l’Argonne….

Tous les moyens sont bons pour tuer, détruire sur terre, sur mers et dans les airs. La technologie des armements ne manque pas d’idées, canons, torpilles, mines, gaz asphyxiants mais c’est à la grenade, à la baïonnette et au couteau que les hommes se battent, ces mêmes hommes qui doivent endurer la chaleur accablante, le froid sibérien, la boue sans broncher, en1917, certains, à bout de résistance, réclament du repos, la réaction du commandement sera le « bâton » (soldats fusillés, déportés au bagne…) et la « carotte » (plus de pain et de vin, la visite de généraux…)

Automne 1918, sur le front français les troupes allemandes sont en déroute, leur retraite signifie des destructions de villes et des massacres.

A Berlin une insurrection a pris le pouvoir, chasse l’impérial-dictateur et demande un cesser le feu qui est conclu le 11 novembre 1918 à 11 heures du matin.

Il faudra un an pour libérer le million de « poilus », qui auront à leur retour des difficultés pour s’insérer dans une société qui a bien changé pendant leur absence, ce sera encore plus difficile pour la multitude d’handicapés qui auront du mal à reprendre leur activité professionnelle

La fin des hostilités a fait éclater les empires européens et celui du proche orient en de nombreux états indépendants dirigés par des dictatures belliqueuses, ce qui vaudra à la France d’être de nouveau envahie et de subir une deuxième guerre qui se terminera par une autre victoire et un autre armistice signé à Berlin le 8 mai 1945.

Les populations sont choquées par les conséquences de la guerre, dans chaque village, on décide la construction d’un monument dédié aux combattants et sur lequel sera gravé les noms de ceux morts pour que vive la France. Chaque année la population de la commune, laissant là querelles et soucis, commémore autour du monument la paix retrouvée et le souvenir des victimes de la guerre.

Armand Boulanger  (Un ancien combattant d’une autre guerre)

 

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